Plaqué au sol, menotté, le responsable du DAL embarqué par la police !

Le président du DAL, Jean-Baptiste Eyrault, ( Droit au logement ) a été plaqué au sol, menotté et avec de violents gestes selon les témoins amenés par la police dans un fourgon de CRS.

LA démocratie française prend un drôle de tournant ; rue de la banque, le DAL avait depuis plusieurs jours pris le pari d’un bras de fer avec les forces de l’ordre. Ce bras de fer s’achève par un geste symbolique de la part de la police, un geste qui créé une tâche sur l’image immaculée de rempart des Droits de l’Homme que la France tente de véhiculer à l’étranger. Le patron du DAL Jean-Baptiste Eyrault, ainsi que trois de ses amis militants de l’association ont été violemment interpellés par les CRS, cet après-midi, lors d’une nouvelle tentative d’évacuation des familles sans logis installées sur les trottoirs de la rue de la banque à Paris.

« Jean-Baptiste et les autres ont été plaqués au sol, ventre à terre et m’émottés dans le dos, relate un militant. Il leur ont fait des clés sur la gorge. Des prises violentes. Plusieurs personnes, dont une femme enceinte choquée, ont été conduits à l’hôpital », précise un témoignage.

C’est vers 17 heures que la Compagnie Républicaine de Sécurité à encerclé les familles qui squattaient le trottoir et narguait police et Etat depuis plusieurs jours.

D’abord la police a évacué les familles. Puis ils en sont venus à une interpellation honteusement musclée des militants du DAL. « On a essayé de se mettre autour, protéger les enfants, explique Ludovic. Dans une ambiance tendue, les cordons de CRS ont repoussé les manifestants arrivés en soutien rue de la Bourse. Nous sommes pacifiques, arrêtez de pousser, criaient les manifestants, en levant les mains en l’air, à destination des CRS. On ignore encore dans quel commissariat les militants du DAL ont été conduits et s’ils ont été placés en grade à vue ».

Ce soir, Augustin Legrand, cofondateur de l’association Les Enfants de Don Quichotte est venu apporter son soutient aux personnes de la rue de la banque. La situation prend une désagréable tournure…

Radin rue


Voilà comme ce qui était l'hiver dernier devenu une priorité nationale à l'approche de l'hiver, voilà comme aujourd'hui on règle les problèmes en Sarkozye. 
Loin le Droit Opposable au Logement.. Bien entendu, il n'y a pas assez de logements sociaux et "très sociaux". Des programmes existent (?), mais ils sont paraît-il qui en panne qui en retard qui pas commencés...
Et si on reparlait SRU, Monsieur Notre Seigneurie ?