15 mai 2008 : Gréve - …y avait un cantonnier !

Publié le par webmasters94

Demander à des employés municipaux d'assurer la garde des enfants lorsque les professeurs sont en grève c'est avouer en quelle estime on tient les enseignants : pour nos élites – et hélas pour certains parents aussi - l'Ecole Publique n'est rien d'autre qu'une garderie !... 30, 40 ou 50 gosses dans une classe, qu'importe ! Tant qu'ils ne sont pas dans la rue. S'ils veulent que leurs enfants étudient, les parents n'ont qu'à les inscrire dans le privé…

A propos, pour avoir longtemps enseigné dans le privé – en entreprise il est vrai - j'ai souvent entendu, et constaté, que l'efficacité imposait des groupes de 12 personnes au maximum. "Au-delà, c'est la foule", disait-on !

Profiter de la baisse du nombre d'élèves pour dédoubler l'effectif de certaines classes ne serait pas venu à l'idée d'un ministre de Droite : son boulot n'est pas de s'intéresser à la pédagogie, son boulot, c'est de diviser par deux le nombre de "fonctionnaires". (Il n'est pas nécessaire de savoir faire une règle de trois, ni d'avoir inventé la poudre pour  "faire le job" !). N'est-ce pas M. Darcos ?  Incapable de faire une régle de trois lors d'une émission de télévision !!!
De tous les ministres qui, au cours des dernières décennies, ont voulu laisser leur nom à une réforme de l'Education, l'actuel aura mérité le pompon ! Pour réussir à faire de nos gosses des crétins, Sarkozy devait en trouver un !

Confucion

 Commentaires :
- exemple : des classes de secondes du lycée Berthelot (St Maur) sont à 40 : interview du Proviseur sur France3.

- M. Darcos, ancien enseignant à Périgueux, ancien maire de Périgueux jusqu'au mois de mars 2008 (ville à droite depuis des décennies) a réussi l'exploit que sa nouvelle municipalité a refusé d'utiliser le personnel communal pour assurer un "service" minimum" qui n'a aucun sens car non qualifié. 

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