Thomas Dandois et Pierre Creisson remis en liberté sous caution
DR ¦ Pierre Creisson et Thomas Dandois, arrêtés au Niger le 17 décembre 2007 au Niger en compagnie de leur chauffeur, Al Hassane. Les deux journalistes risquent la peine de mort.
Le juge d'instruction en charge de l'affaire des journalistes français Thomas Dandois et Pierre Creisson, incarcérés au Niger depuis le 17 décembre 2007, a ordonné leur remise en liberté sous caution, a annoncé Reporters sans frontières (RSF) dans un communiqué ce vendredi.
15.000 euros chacun
Les deux journalistes en reportage pour la chaîne franco-allemande Arte pourront être relâchés dès que la justice nigérienne aura obtenu le versement d'une caution de dix millions de francs CFA (15.000 euros) pour chacun des deux hommes.
Selon RSF, les familles s'efforcent de réunir la somme demandée pour permettre leur libération rapide du camp pénal de Kollo (20 km au sud de Niamey) où ils sont détenus. Leur passeport leur ayant été rendu, ils pourront regagner la France
une fois sortis de prison.
«L'annonce de leur libération imminente est une excellente nouvelle, qui montre que les deux journalistes ont été entendus par la justice nigérienne. Nous sommes heureux et soulagés pour eux, pour leurs familles et leurs proches. Nous remercions les journalistes, les diplomates et les responsables politiques qui, à Niamey, à Paris ou ailleurs, se sont mobilisés en leur faveur», a déclaré RSF dans son communiqué.
L'avocat de leur chauffeur, Al-Hassane Abdourahman a indiqué au réseau qu'il avait également déposé une demande de remise en liberté provisoire pour son client ce vendredi matin.
Reportage sur la rébellion touaregue
Les deux journalistes et leur chauffeur avaient été inculpés d'«atteinte à la sûreté de l'Etat», après avoir enfreint l'interdiction de se rendre dans le nord du Niger pour réaliser un reportage sur la rébellion touaregue du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ). Ils sont passibles de la peine de mort.
C. F. - 20Minutes.fr
Nous sommes toujours heureux que des otages soient remis en liberté.
Ils ont eu cette chance qu'AREVA est très intéressé par l'uranium nigérien, et ainsi de servir de monnaie d'échange..